Pour moi ce qui change, c’est qu’à 18 ans on pense qu’on sait ce qu’on veut mais on a encore une expérience de la vie qui est limitée (pour la plupart d’entre nous) et prendre une décision aussi radicale est, à mon avis, prendre un rique pour le futur.
C’est souvent l’âge auquel on ponse que l’on sait ce qui est bon pour nous (alors qu’on fait encore pas mal de bêtise).
Si l’on ne sait pas ce qu’on fera comme métier 10 ans plus tard, où l’on vivra, quelle vie amoureuse on aura… peut on vraiment savoir si jeune si notre non désir d’enfant est définitif.
Tu disais qu’à 18 ans tu voulais déjà des enfants. Mais tu ne les as pas eu tout de suite. Et combien de tes copines, en voulait un certain nombre et ont finalement décidé d’en faire plus ou moins.
Et sans nier que l’on doit toujours avoir le dernier mot pour les décisions concernant son corps, la réticence d’un médecin peut aussi s’expliquer à cet âge.
Je me souviens d’une personne ayant témoigné qu’elle pensait ne pas vouloir d’enfants avant d’avoir rencontré l’homme qu’elle a épousé. Je pense que ca peut arriver à plusieurs personne.
Je me demande donc (sans avoir de réponse), si le choix ne devrait pas être limité à toutes les femmes de plus de 25 ans ou ayant eu un enfant. Pour qu’elles aient une meilleur idée de leur vie future.
Et lorsque tu dis que le pourcentage de personne ayant regretté leur décision est très faible, je n’ai pas les chiffres mais j’imagine que vu le nombre de femme à qui on l’a refusé, il y a un lien de cause à effet. Si plus de femmes, se faisait ligaturer les trompes, il est probable que plus le regrette par la suite.
Cela n’enlève rien au fait que les médecins sont là pour répondre aux questions des patients, les écouter et les conseiller même s’ils n’approuvent pas leur choix. Et que si un médecin se refuse psychologiquement à pratiquer l’opération, il devrait te conseiller un de ses collègues qui la fera. (Je ne pense pas que l’on doive laisser le choix aux médecins de pratiquer les opérations (autorisées par la loi), mais j’aurai trop peur qu’il se rate volontairement pour faire confiance à un médecin qui a l’air réticent.)